Comité de Solidarité avec les Indiens des Amériques

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MEXIQUE - 6ème anniversaire de la disparition forcée des étudiants d’Ayotzinapa - SOIRÉE DE SOLIDARITÉ - RÉSISTER À LA VIOLENCE D’ÉTAT ET POLICIÈRE (L’île Saint Dénis, le 26/09/20)

publiée le 25/09/2020 par CSIA-Nitassinan

À l’occasion du 6ème anniversaire de la disparition forcée des étudiants
d’Ayotzinapa et dans le cadre du festival du Comité de solidarité avec
les peuples du Chiapas en lutte, qui fête cette année son 25ème
anniversaire, on vous invite à vous révolter avec nous !

SOIRÉE DE SOLIDARITÉ - RÉSISTER À LA VIOLENCE D’ÉTAT ET POLICIÈRE :
JOURNÉE DE SOUTIEN AUX LUTTES D’EN BAS EN FRANCE ET AU MEXIQUE

Samedi 26 septembre 2020 - à partir de 16h
Au Théâtre Nout
7, rue du 19 mars 1962
93450 L’île Saint Dénis
https://www.facebook.com/events/2794211674192256/

AU PROGRAMME :

16h00 – Ouverture des portes
17h – Projection des documentaires « El eterno presente » (Le présent
éternel) d’Ignacio Rosaslanda et « À nos corps défendants » de Ian B.
18h00 - Débat autour des disparitions forcées au Mexique et des
violences policières en France avec la participation de Mathieu Rigouste
et des familles de victimes de violences policières.

20h00 - Soirée Musique Latine :

Billie Brelok
(Hip-hop engagé et féministe)
https://www.facebook.com/BillieBrelok/
Sonora de Luchar
(Cumbia rebelle et combative)
https://www.facebook.com/sonoradeluchar/
Jaraneros
(Son jarocho, Mexique)
DJ Hayden
(Métissage electro & latino)

ENTRÉE PRIX LIBRE

Bar & repas solidaire sur place
Au menu : tacos végétariens et vegans.

Vente de livres, t-shirts, exposition photos/textes sur la 5ème Brigade nationale de recherches de personnes disparues (Veracruz, février 2020).

L’intégralité des fonds récoltés sera envoyée au Mexique pour soutenir la lutte des collectifs de familles de personnes disparues.


Le 26 septembre 2014, les 43 étudiants de l’École rurale normale
d’Ayotzinapa (Mexique) ont disparu dans des conditions obscures.
L’enquête menée par l’État, appelée « la vérité historique », a été
démontée point par point par les experts indépendants de la Commission
Interaméricaine des Droits Humains. La torture et la fabrication de
preuves ont été des stratégies privilégiées par l’État mexicain pour
camoufler la participation directe de la police et de l’Armée, au
service des cartels locaux.

Six ans après, les familles continuent à exiger inlassablement la vérité
et la justice sur cette affaire. « Les 43 » ne sont que la partie
visible de l’iceberg : les chiffres officiels de la lutte contre le
narcotrafic font état de plus de 275 000 morts et 73 201 disparu.e.s au
Mexique depuis 1964, dont 98 % rapporté.e.s depuis 2006.
Malgré l’alternance politique entamée il y a deux ans, le Mexique est
toujours plongé dans une violence quotidienne et une crise des droits
humains sans précédents depuis la Révolution mexicaine. Confrontées à
l’inaction de l’État et au manque de moyens déployés par le
gouvernement, qui a toutefois mis fin au mensonge d’État, les familles
de disparu.e.s continuent à se mobiliser sans relâche partout dans le
pays pour mener des recherches indépendantes et retrouver leurs êtres
chers. Équipées de pelles et de pioches, ces familles sont devenues
malgré elles d’infatigables chercheur.e.s de fosses clandestines. Elles
font ainsi émerger la vérité de la terre en retrouvant celles et ceux
qu’elles appellent leurs « trésors ».